Innover, même avec du vieux
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L'incertitude de l'avenir n'interdit pas d'innover, au contraire. Le thème du dernier Salon du végétal, « Osons », nous avait amenés à traiter le sujet dans notre édition du 6 février dernier (le Lien horticole n° 829, p. 16) et Valérie Lebourgeois, consultante, interrogée pour l'occasion, avait insisté sur le fait que nous vivons plus une période de rupture que de crise et que seules les idées nouvelles permettront de s'adapter à un contexte différent. L'Astredhor, qui organise ses prochaines journées techniques en janvier 2014 (page 4), ne s'y est d'ailleurs pas trompé. Il a choisi le thème de « l'innovation d'aujourd'hui et de demain ».
Mais comment innover pour une filière dont les marges, faibles au départ, ont été rognées par la crise ? Des obtenteurs étrangers, qui ouvrent leurs portes chaque année aux Pays-Bas et en Allemagne, proposent de remettre au goût du jour des genres dont on pensait avoir fait le tour : lavande et dahlia (le Lien horticole n° 861 du 6 novembre 2013, p. 12), ou le chardon en fleur coupée (page 10). Comme quoi, il est possible de chercher à mieux répondre aux attentes de la clientèle (plus de parfum...) en retravaillant des produits déjà connus.
Dans le même esprit, bien des innovations sont à portée de main de chaque entreprise. Mieux communiquer avec ses clients, chercher à mieux cerner leurs attentes, optimiser ses postes de charge... Les attentes des consommateurs imposent de trouver de nouveaux produits à commercialiser, mais aussi simplement de nouvelles façons de les proposer. Faire du neuf avec du vieux, c'est tout de même innover.
PAR PASCAL FAYOLLE
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